Les Aventures extraordinaires d'un savant russe
I - La lune : Ce premier tome nous raconte, après quelques aventures dont l'évasion d'un bagne, le voyage dans la Lune de Mickhaïl Ossipoff, savant inventeur d'un explosif révolutionnaire - la sélénite, sa fille Séléna, Gontran de Flammermont, jeune diplomate dont Séléna est amoureuse, Alcide Fricoulet, ingénieur et ami de Gontran, et Jonathan Farenheit, représentant de Fédor Sharp, l'ennemi d'Ossipoff, qui se rallie à nos héros. Le méchant Sharp les a précédé sur la Lune en volant l'invention d'Ossipoff...ICI
II - Le Soleil et les petites planètes : Après que Sharp ait volé à nos amis leur wagon-obus interplanétaire, Alcide propose la construction d'un nouvel engin qui sera propulsé vers Vénus grâce à l'appareil que les Lunariens utilisent déjà pour communiquer avec cette planète. Nous vous laissons découvrir leurs aventures sur Vénus, puis sur Mars...ICI
III - Les Planètes géantes et les comètes : Nos héros, jamais à court d'imagination, décident d'utiliser un «fleuve» d'astéroïdes qui s'approche, pour retourner sur Terre. Ils construisent spécialement un vaisseau, parviennent à entrer dans le flux d'astéroïdes, mais Ossipov, avide d'observations inconnues, inverse la trajectoire et les envoie vers les confins de l'univers...ICI
IV - Le Désert sidéral :Tout ce beau monde finira par retrouver la Terre, après de multiples aventures...ICI
La guerre sous l'eau : La parenté de ce texte avec le fameux Vingt mille lieux sous les mers est évidente. Pour autant, nous sommes loin d'une simple copie.Petit aperçu de l'intrigue : La comte André Peterson anime une organisation secrète dont le but est de mettre à bas le joug allemand qui pèse sur plusieurs nations. Il s'allie avec ses compagnons au savant Jacobus, inventeur d'un sous-marin de poche révolutionnaire capable de torpiller. Cachés sur un îlot, ils construisent ainsi le Vindex en faisant travailler des prisonniers allemands (qui connaîtront au final un sort peu enviable...). Le Vindex part à l'attaque d'un riche bâtiment allemand, la Franconia, dont l'équipage est anéanti et les soutes pillées...ICI
Le carré diabolique : Une mystérieuse bande sévit et dévalise les milliardaires, avec une audace inouïe. Robert d'Entraygues, ruiné par la faillite de la société à laquelle il avait confié sa fortune, se voit proposer par le «Grand Assureur», Jonathan Farenheit, moyennant un salaire fort intéressant, de traquer secrètement ces insaisissables bandits. Il le fera en collaboration avec l'inspecteur Achille Durant, grand amateur d'occultisme, chargé de cette affaire...
Disons le honnêtement, ce roman n'est pas un des meilleurs de l'auteur. Mais il occupe une place à part par son hétérogénéité, par le curieux mélange des genres - fantastique, voire occultisme, anticipation, policier, aventures - qu'il recèle. À ce titre, ce roman de Georges Le Faure, dont la carrière a été exceptionnellement longue, apparaît comme le symbole de la transition entre l'ancienne génération, les «suiveurs» de Jules Verne, et la nouvelle littérature de genre qui s'épanouira pendant la deuxième moitié du XXe siècle...ICI
Sheridan Le Fanu
Carmilla : L'autre grand chef d'oeuvre de la littérature vampirique avec en plus un aspect profondément novateur et troublant dans l'approche de l'homosexualité féminine...ICI
Gustav Meyrink :
Le Golem : Tous les trente-trois ans le Golem, créature d'argile que certains rabbins doués de pouvoirs magiques savent transformer en sinistre automate, apparaît dans le ghetto de Prague afin d'y hanter ses habitants dans un but mystérieux. Lors d'une nuit tourmentée, le narrateur plonge dans un rêve qui va le faire vivre des événements qui se sont passés, il y a plus de trente ans, dans le vieux ghetto de Prague. Dans la peau d'un certain tailleur, Athanasius Pernath, il va errer dans le labyrinthe du ghetto, et va ainsi accéder à son propre passé...
Le Golem est l'un des grands classiques de la littérature fantastique, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature germanophone. Cet étrange roman, si mystérieux qu'on n'en devine pas toutes les richesses à la première lecture, marie la cabale et le folklore des ghettos, le fantastique et le policier, le psychologique et l'amour, alliant le rêve, la folie, les théories freudiennes, les fantômes, les brumes romantiques, les mystères égyptiens, la franc-maçonnerie et l'occultisme...ICI
Prosper Mérimée
La Vénus d'Ile : Attendu par M. de Peyrehorade, le narrateur apprend de son guide la découverte d'une statue maléfique, dont l'érection a causé la blessure d'un ouvrier. Bien reçu par son hôte, «antiquaire» disert et imaginatif qui vient de faire un mémoire sur la découverte de cette Vénus, il apprend en outre qu'il devra assister au mariage d'Alphonse, le fils de celui-ci. Avant de se mettre au lit, il voit avec amusement un galopin lancer une pierre sur la statue puis gémir de l'avoir reçue en retour, par ricochet...ICI
Lokis - Le manuscrit du professeur Wittembach : Le professeur Wittembach, philosophe allemand, se rend en Lituanie pour ses recherches. Il est reçu dans le château du comte Michel Szémioth dont la mère est devenue folle au lendemain de son mariage, après qu'un ours, lors d'une chasse, l'eut emportée «sans doute pour aller la dévorer tout à son aise dans un fourré». Le jeune comte, qui s'est d'abord caché dans un arbre pour observer le savant, reçoit fort bien ce dernier, et lui raconte la mystification dont il a été l'objet de la part d'une charmante jeune fille, Ioulka Iwinska...
Mérimée reprend, dans cette nouvelle, la légende de l'homme-ours attestée dans bien des traditions, et qu'il a pu découvrir dans les Danorum regum heroumque historiae de Saxo Grammaticus ou dans les Histoires tragiques de Bandello traduites par Belleforest.
Henri De Parville
Un habitant de la planète Mars : Le vendredi 17 juin 1864, dans le journal de l'Empire Le Pays, paraît un fort curieux article, intitulé Un habitant de la planète Mars, signé «Pour extrait. A. Lomon». A. Lomon est à l'époque un journaliste qui signe les dépêches internationales, en particulier ayant trait à la guerre de Sécession. Cet article, qui ne pourra pas ne pas vous rappeler l'affaire de Roswell, relate la découverte, aux États-Unis, près du Pic James, d'un aérolithe et de son occupant, provenant de la planète Mars. On peut facilement imaginer l'effet que produisit cet article? Ce canular, présenté le plus sérieusement du monde et que n'aurait pas désavoué Orson Welles, se prolongea pendant six mois, et aboutit finalement à la publication du présent livre en avril-mai 1865, aux éditions Hetzel. Ce roman est le premier écrit «d'importance», à notre connaissance, concernant l'ufologie moderne, qui n'est en fait pas si moderne que cela puisque ce texte a été écrit, il y a 143 ans...ICI
Ernest Pérochon
Les Hommes frénétiques : En 2145, une terrible et longue guerre a mis la terre à feu et à sang, détruisant le tiers de sa population et laissant les rescapés dans une forme de vie pratiquement primitive. Petit à petit, la civilisation renait de ses cendres. Tirant la leçon de leur histoire, les hommes mettent en place un système qui bannit toute forme de dissensions. L'ère universelle est née, et durant les 500 ans qui suivent la marche de la civilisation est déterminée par le progrès des sciences. Dix siècles se sont écoulés depuis notre ère. L'homme a-t-il changé?...ICI
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