Voilà, c'est fait : après l'achat, la lecture, et maintenant un petit compte-rendu online ! Ma première impression à l'ouverture et au feuilletage de l'ouvrage fut la jubilation. Dès le début il m'a semblé que tout y était travaillé, tant sur la forme que sur le fond : belle maquette, textes riches et abondants, images très belles ( merci Monsieur Willy Favre!) bien que trop rares à mon gôut, 10 scénarios, des PNJ à revendre... Ca s'annonçait bien, et la lecture de la campagne dans sa totalité a confirmé mon sentiment premier :
Le Thème : sauver le monde d'une planète vivante dont le but est la destruction de tout
Le cadre: Paris, Bruxelles, Berlin, UIstambul, Ulan-Bator, La Mongolie, Shambala, Gibraltar, La terre concave. Bref des lieux très variés allant de la froideur d'un Berlin regi par la dictature de Mabuse à une Shambala orientale et onirique en passant par une bouillante et colorée Istambul ou le désert Algérien, nous en avons pour notre compte de dépaysement!
Des scénarios riches et variés, entre intervenants multiples aux objectifs bien différents( longs couteaux, Sun Koh et ses sbires, Gog, Les Tritons, etc...) et situations peu communes ( voyage dans un hypermonde aux lois physiquesimpossibles, une shambala située dans un endroit pour le moins insolite, la lutte contre des tenants de l'âge magique, une terre creuse, un voyage dans le temps, une enigme à la Saw...
Des antagonistes fort bien trouvés: l' Astronome( surhomme ambigu et Hitchcockien), les longs couteaux( équipe de surhommes cruels et surpuissants au service de...), les sbires de Sun Koh , Titania... Enfin j'en ai déjà dit trop.
Lèger bémol à ma critique, les illustrations sont peut-être un peu trop rares, bien que cette même rareté oblige le lecteur et Mj à un effort d'imagination...ce qui est peut être le but des auteurs après tout. Les descriptions des villes sont un peu légères à mon gôut: Pas de surhommes ou de Héros à Bruxelles ou Istambul?
Hormis ces deux légers points négatifs, il faut avouer que la campagne est très réussie. On s'imagine bien les scènes épiques de combats contre des Nazis dans l'Orient-Express ou des insectoides s'abattant sur Paris comme une nuée de sauterelles... Et puis le livre nous donne encore une fois l'envie de nous plonger dans la littérature populaire de l'époque mais aussi celle des années 60-70 ( Druso est un roman de 1960). On se met à chercher quel personnage réel ou fictif a influencé tel ou tel PNJ. Ainsi on sait que John L'Etrange et Sirius sont influencés par des romans d'Olaf Stapleton, que le Maitre de la vie rouge est directement tiré de la mythologie Mongole et que Derr Metzger sûrement tiré de Mengele et Kroenen.
Dernier regret à ajouter: la gamme est censée se terminer avec la Grande nuit comme point culminant et ultime supplément, sniff!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire